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L'utilisation du temps et de la couleur dans la conception de l'éclairage scénique est un outil important en art dramatique, et il est essentiel de maîtriser ses compétences et ses règles pour utiliser la lumière et la couleur. Ajout et soustraction de lumière et de couleur. En peinture, à condition de maîtriser les règles de la tonalité, il est possible d'utiliser plusieurs couleurs pour créer des nuances changeantes. Le déploiement des assaisonnements repose sur la loi de la « soustraction de couleur et de couleur », couramment utilisée en colorologie.
Grâce à cette règle, les différentes couleurs de lumière requises peuvent être obtenues grâce à la méthode de superposition de filtres colorés. L'éclairage scénique superpose différents types de filtres colorés, permettant ainsi d'obtenir différentes couleurs de lumière. L'éclairage scénique utilise également la loi de la « soustraction de couleur et de couleur » du ton de la peinture.
Il convient toutefois de souligner que l'éclairage scénique ne doit pas se limiter à cette méthode, mais doit également utiliser la méthode d'« addition de couleurs lumineuses » pour obtenir différentes couleurs de lumière. Il s'agit de la régularité avec laquelle les trois couleurs primaires de la lumière, le rouge, le vert et le bleu, s'ajoutent au blanc. Si l'on confond la loi d'« addition de lumière et de couleur » avec celle de « soustraction de couleur et de couleur », il sera difficile de trouver une loi scientifique raisonnable à partir de l'utilisation de la lumière et de la couleur.
En fait, ces deux lois sont également utilisées en télévision couleur et en photographie argentique. Le mélange de lumière rouge et de lumière verte produit de la lumière jaune, mais le jaune de cette couleur ne peut être égalé par le rouge et le vert, et le mélange de lumière jaune et bleue peut produire de la lumière blanche. Autrement dit, la couleur primaire rouge, combinée aux couleurs primaires bleu et vert, produit la couleur intermédiaire jaune.
Il s'agit en réalité de couleurs complémentaires. Autrement dit, si l'addition de deux types de lumière colorée produit une intersection blanche, ces deux types de lumière sont dits complémentaires, ce qui correspond également à la loi de l'addition de lumière blanche. La couleur obtenue par superposition de filtres colorés sur les éclairages scéniques par « soustraction de couleur » et l'« addition de couleur », par mélange de deux lumières de couleurs différentes sur scène, sont deux méthodes d'ajustement des couleurs distinctes qu'il est important de clarifier. Il s'agit de deux lois distinctes qu'il convient de maîtriser pour la conception d'éclairages scéniques afin d'obtenir l'effet artistique souhaité.
Discussion sur l'application des illuminants et des filtres de couleur à l'éclairage scénique. Pour étudier les techniques d'utilisation de la lumière et de la couleur en éclairage scénique, il est essentiel de se familiariser avec les outils utilisés : illuminants et filtres de couleur. Tout comme un artiste doit connaître les performances de la peinture, du pinceau et de la toile pour peindre, on utilise davantage de lampes au tungstène sur scène. En raison de la température que le fil de tungstène peut supporter en conditions normales, il ne peut émettre qu'une lumière de 2 800 K, une couleur jaunâtre, adaptée aux filtres de couleur aux tons chauds. L'expression de scènes aux tons chauds, comme les scènes nocturnes bleues, est plus complexe.
La source lumineuse est dépourvue de composantes bleues, ce qui entraîne une perte d'environ 70 % de la lumière après son passage à travers le filtre coloré, ce qui réduit l'éclairement lumineux et altère la pureté des couleurs. Depuis l'invention de la lampe halogène au tungstène, la température de couleur de la lumière a atteint 3 200 K, un niveau proche de la limite, et sa couleur reste chaude. Une augmentation supplémentaire de la température du fil de tungstène réduirait considérablement sa durée de vie et sa valeur d'utilisation serait perdue. Le théâtre est un art observé à l'œil nu, mais le nerf optique est différent de celui d'un film ou d'une télévision couleur. Les cellules chromatiques de l'œil humain sont faibles et la différence de couleur est faible dans l'obscurité. Par exemple, la faible luminosité d'un clair de lune rend l'œil humain quasiment daltonien.
La sensibilité de la distinction des couleurs est bien inférieure à celle du cinéma et de la télévision. Il est très difficile de résoudre l'important problème de l'éclairage scénique sans le développement de lampes à décharge ou de lampes aux halogénures métalliques pour améliorer la luminosité et la pureté des lumières froides. Actuellement, la gradation (contrôle des variations de lumière et d'ombre) des lampes et lanternes utilisant le système d'éclairage mentionné ci-dessus n'est pas optimale, ce qui limite son utilisation sur scène. La couleur (la température de couleur diminue de 10 K pour chaque V de baisse de tension) affecte particulièrement la gradation des lumières froides. Depuis de nombreuses années, des études portent sur l'utilisation de lampes fluorescentes à intensité variable pour résoudre ce problème complexe.
Ces dernières années, des lampes fluorescentes tricolores à conversion de fréquence et à fibres optiques à gradation ont été utilisées au cinéma et à la télévision. La plupart des filtres colorés utilisés pour l'éclairage scénique sont teintés avec de la résine polyester (également appelée film polyester). Facile à utiliser, ce matériau est difficile à rendre totalement incolore.
Il existe plus d'une centaine de filtres de couleur produits par des fabricants renommés, souvent appelés filtres de couleur micro-série. La différence entre chaque filtre est minime, car la télévision est très sensible à la couleur de la lumière ; elle est donc indispensable et invisible à l'œil nu. La différence de couleur entre les deux grands filtres de couleur utilisés à la télévision est quasiment inacceptable pour le cinéma et la télévision. En revanche, pour l'éclairage scénique, les exigences sont moindres. Le Comité professionnel de l'éclairage de l'Académie chinoise des arts de la scène a réuni des experts de Pékin et de Shanghai pour sélectionner des filtres de couleur, et a sélectionné plus de 20 filtres de couleur couramment utilisés.
La plupart des experts en éclairage préconisent la loi de l'addition de lumière et de couleur, puis de la soustraction de couleur, pour obtenir les riches variations de couleur requises. Comme les filtres en résine polyester ont du mal à résister à la décoloration, certains théâtres étrangers qui présentent des œuvres de répertoire ont encore l'habitude d'utiliser des filtres en verre coloré. Ce verre coloré est obtenu en ajoutant certains métaux ou leurs oxydes à du verre fondu pour produire différentes couleurs, qui ne s'estompent pas.
Cela garantit que la qualité de ces représentations du répertoire ne changera pas.